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tribulations argentines
18 mars 2006

En casa de Cesar Antonio

Il fait nuit quand nous arrivons a Monte Quemado, dans l humble demeure de Cesar Antonio, l accueil est royal, il avait appelle a notre insu sa femme et l on nous prioe de nous mettre les pieds sous la table, pate et poulet en sauce a volonte, et notre hote debouche une bouteille de rouge de Mendoza, les meilleurs vins d Argentine !

Petite nuit a moustique mais bon matelas, il n y a pas de fenetres, et je me reveille chatouillee par les rayons tiedes filtrants a travers le feuillage bruissant de colibris butinants les enormes fleurs roses du quebracho colorado. Une douche au seau d eau froide et trouble dans le parfum ecoeurant des selles chaudes... avant d enchainer avec le petit dej :mate chaud et fromage au lait cru.

Visite aux parents de Cesar Antonio dans leur ferme isolee au milieu de la foret de quebracho colorado qu exploite son pere, sa maman nous offre des courges confites au feu de bois dans sa cuisine en plein air et du miel sauvage mele de cire en nous benissant pour le reste du voyage. Il a plu la nuit derniere, mais le corps de ferme se resument a quelques planches et beaucoup de tissus, un campement qui semble plus precaire que l etable et le poulailler !

Dernier achat de metal dans une cooperative agricole voisine et nous rentrons charge le camion dans la cour de la maison enfumee de la parilla (= le barbecue) a venir, depotoir eclectique de pieces de metal plus ou moins identifiables... Des tas de toutes les couleurs entre les cactus, les pamplemoussiers charges de fruits verts et les quebrachos tout fleuris.
On devait faire griller un petit tatoo chasse la veille, mais il est mort durant la nuit5, malade, meme les chiens n en veulent pas, a la place, uin gros morceau de barback, des saucisses et des intestins greles de vache !

On n embarque finalement a bord du camion charge de 4 tonnes de metal qu a 17heures, Cesar Antonio ne veut pas nous lacher et ne cesse de nous conter l histoire de sa region, mes prises de note l y encourage d ailleurs, mais je ne me lasse pas non plus de l ecouter !
De grands adieux et l on fait plus amples connaissances avec Marcelo, pas bavard au premier abord mais souriant et finalement adorable. Je sers le mate tant bien que mal entre les enormes nids de poule que ce mastodonte de camion encaisse mal, faut se tenir eveilles : 17h-00h30 de route avec 5 minutes de pause pour reremplir le thermos d eau chaude et passer aux toilettes !

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