Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
tribulations argentines
17 septembre 2006

Petit week end bien tranquille

Ca fait bien longtemps que je n'ai pas ecrit, surement, y aurai tbeaucoup à raconter, dans l'immediat, vous vosu contenterez de nouvelles bien quotidiennes et nombrilistes, ca me desole, en esperant que ca en console certains de mon silence radio...

Vendredi après midi, troc avec Santiago, le vieux boulanger barbu, comme au temps des coopérative de troc après la crise de 2001: cours de français contre pains rellenos, et pain intégral,

   

   

troc_pain_contre_cours_de_francais troc_pain_contre_cours_de_francais__2_ troc_pain_contre_cours_de_francais__6_

Cours bien informel avec cette tête dure et chenue, mais vraiment drôle, on cause plus histoire, politique et poésie que français, Santiago a bossé comme psychologue social, à travers le psichodrame (pratique qui me laisse perplexe voire méfiante…) en 83 au sortir de la dictature, puis il a ouvert sa librairie de poésie et travaille à présent comme boulanger ambulant et acteur de théatre de rue et théatre communautaire… Et cet élève, absolument novice en français prend ça à bras le corps et commence d’emblée la compréhension écrite avec les textes de Brassens ! Les yeux plus gros que le ventre mais enfin…
Ensuite, soirée sushi chez Kloé…

Samedi, bain de soleil dans un parc tout beau tout neuf, un etang, des canards, des arbres et de l’herbe vraiment verte, rien d’extraordinaire sans doute pour vous, mais ici au cœur de Buenos, c’est un bout de Paradis perdu ! Plus encore qu’aux Buttes Chaumont je vous jure… Et l’herbe verte noire de monde sirotant le maté, des vendeurs ambulants, de pain fourrés, de churros au dulce de leche, de cubanitos… Et la feria tout autour, vide grenier et artisanat, de quoi se promener avec l’illusion de respirer moins de gaz de pot d’échappement qu’à l’ordinaire ! En soirée, virée en banlieue sud, de trois pelées guiris bien gringas malgré nous, surtout banlieue sud. Buenos Aires, tant « capitale fédérale » que le Grand Buenos Aires, se coupe en deux, un nord bien bourge, concentrant richesse et jolis espaces verts et un sud beaucoup plus piteux et délaissé question infrastructures avec de superbes grands terrains vagues utilisés comme décharge publique . Bref, une heure de bus pour ne plus tricher avec la nuit, retrouver le noir et un éclairage avare et jaunasse… Tout ça pour arriver au Ciel, le nom d’un bolichon oú jouait Arbolito, un très bon groupe de rock folklorique, je vous laisse imaginer : rock et quena, charango, flute de pan… annoncé a 23h ponctuelle, commencé a 1h50 du mat’ après les pogos du grand père, « El abuelo », chouette groupe gentimment punk. Retour à 4h du mat, enfumées, étourdies… Dimanche matin, petit dej à 13h30, et dimanche en famille a la maison : toute la colloc est présente aujourd’hui. Maria et Leo avec le petit bout de chou de Ian, moulin a parole effréné et effrayant ! Noé et Fran, et Kloé qui nous a rejoint pour une partie de soleil sur la terrasse. Marionettes et confection de desserts, au pluriel : diner de desserts !!! Aprem’ sur le toit avec les marionnnettes :

titeres titeres__1_

Publicité
Publicité
Commentaires
tribulations argentines
Publicité
Publicité